Aujourd'hui, au magasin de Gümligen, j'ai eu la confirmation que les clients Migros devaient être éduqués pour devenir des mangeurs de gommes ou, à défaut, des gaspilleurs de nourriture. Et voici comment cela se passe :
J'ai demandé à la collaboratrice du coin boulangerie s'il y avait encore un pain à l'épeautre originel en stock (comme c'est souvent le cas, ce pain était déjà introuvable dans les rayons avant midi - quand j'en attrape un exceptionnellement, c'est toujours le dernier). Elle m'a expliqué que ce pain était livré le matin et qu'il était donc épuisé. Je lui ai demandé d'informer le responsable qu'il fallait en commander davantage, car ce pain est très apprécié, sinon il ne serait pas régulièrement en rupture de stock aussi tôt. Il en va de même pour le pain bio Sonnenhof. Elle a répondu qu'ils avaient reçu la consigne (je ne sais pas de qui) de commander moins de pains et d'en cuire davantage dans la filiale.
En effet, ces châteaux d'air gonflés, achetés à midi et qui sont déjà un cauchemar le soir, s'empilent presque jusqu'au plafond. Le pain qui se conserve plusieurs jours et qui conviendrait aux ménages d'une seule personne disparaît de plus en plus de l'assortiment (et est remplacé par HappyBread, dont le nom et la vue de ces sacs en plastique me donnent déjà des frissons). J'ai également essayé d'expliquer cela à l'employée, mais elle a affirmé que seuls quelques pains avaient été retirés de l'assortiment. J'ai toutefois pu lui citer de mémoire cinq de mes pains préférés qui n'existent plus aujourd'hui, elle en est restée bouche bée.
Après des années de discussions sur la politique du pain de Migros, j'ai perdu l'espoir que les choses s'améliorent et j'essaie de plus en plus souvent des alternatives. Il est certes pénible de faire des détours avec un sac à dos plein de choses qui doivent être rapidement mises au congélateur ou au réfrigérateur, mais cela en vaut la peine !